• Faites ci, faites ça, ne faites pas ceci, ne faites pas cela, vous avez remarqué comme tous les bouquins, films, videos, conférences et que sais-je encore de "développement personnel" véhiculent des injonctions à tout bout de champ ? 

    Enfin ce n'est pas que dans le développement personnel ceci dit. 

    Mais dans le développement personnel ça me choque encore plus, peut-être suivant une projection ou préférence de ma part, car on est "censé" y être plus réflexif, plus penché sur le sens de ce que l'on fait, d'une recherche de "mieux", vers soi ou les autres, c'est du moins une des bases possibles du "développement personnel". 

    Le terme est tellement galvaudé maintenant qu'il devient un peu écoeurant. Mais bon. Il sert au moins à désigner ce que je veux désigner là : toute pratique selon laquelle on cherche à se connaître, à aller mieux ou évoluer. 

    Le problème je crois est que souvent on se juge beaucoup, et si on ne se jugeait pas beaucoup et qu'on cherchait juste des chemins pour véritablement se sentir mieux, simplement, eh bien on aura tôt fait d'arriver dans le "développement personnel" et d'autres se chargeront bien de nous rappeler qu'il faut se juger un peu plus. Et le cercle vicieux commence. 

    La bienveillance est peu de mise dans tout ce fatras. 

    On entend surtout parler de jugement, auto-critique, parfois cassante, sur soi ou les autres et sous couvert d'auto-analyse. Et les fameuses injonctions. 

    Faites ci, faites ça, faites pas ceci faites pas cela. Putain qu'est-ce que c'est chiant, on se croirait revenu à l'école alors qu'au final personne ne sait ce qu'il "faut" faire en réalité, et si beaucoup de gens affichent une paix fake voire m'as-tu-vu, bien peu dégagent une paix réelle, simple, celles qui font par exemple qu'à côté on se sent un peu mieux soi-même, un peu plus calme pour souffler, se poser, et en sécurité. 

    Une paix qui fait que l'on n'a pas besoin d'agresser l'autre pour lui prouver qu'il est pas comme il faut, ou lui enfoncer dans le crâne le dernier dogme auquel on s'est rallié, ou se trouver un compagnon de pensée pour la dernière connerie qu'on a élaborée savamment. 

    Une paix envers soi et envers l'autre, réelle, pas un masque de façade qui cache tous les jugements et les mécontentements qu'au lieu d'écouter et de soigner, on a planqués et écrabouillés sous le tapis. 

    Il y a quelques mois de ça, je suis tombée sur un bouquin qui semblait tout bien sur le moment, quand j'ai parcouru quelques pages j'ai trouvé ça super, et je l'ai acheté. J'en ai lu un peu, ça me parlait, justement dans le côté par exemple "moi je médite pas pour devenir calme, je médite sans but", pour la remise au centre d'une simplicité, que moi j'ai associé à mon aspiration profonde déjà bien commencée depuis pas mal de temps à sortir définitivement de tout ce fatras de machins compliqués de la "spiritualité moderne". 

    Sauf que après ces quelques pages, je me suis sentie très mal à l'aise avec ce livre chez moi, je voyais cette couverture, et je n'avais plus aucune envie de continuer la lecture. 

    Bon déjà, lire des trucs sur la spiritualité, j'avoue que ça me parle de moins en moins plus du tout, parce que je préfère vivre ma vie intérieure, et avancer dans mon auto-guérison plutôt que de lire des trucs. 

    C'est pas prétentieux, j'espère que ça n'apparaîtra pas comme tel, enfin si c'est le cas j'y peux pas grand chose : en m'écoutant profondément je trouve les réponses dont j'ai besoin sur ma vie, puisque justement c'est ma vie. Les rares fois où je cherche une réponse extérieure, un apport extérieur, une aide, quelque chose que j'ai le sentiment de ne pas "porter déjà en moi", je regarde et j'écoute plutôt autour de moi, et je reste en ouverture mais sans chercher de la théorie ou autre, parce que franchement ça ne marche jamais. 

    Je ne suis pas réceptive à la théorie des autres, et pas aux miennes non plus, pour les quelques-unes qui arrivent encore à se frayer un chemin avant démontage empathique....

    D'une part j'ai trop expérimenté intérieurement que mes propres théories étaient toutes fausses. Elles étaient l'échafaudage plus ou moins complexe masquant une douleur, ou une blessure, ou un enchevêtrement de douleurs et de blessures. Donc aucune pensée, idée, qui résonne comme une théorisation de "la vie, les gens, l'âme, la spiritualité, l'humain, ou que sais-je encore....." ne m'apparaît plus comme quelque chose de fiable ou intéressant. Quand c'est mon esprit qui en produit encore parfois, je me donne de l'empathie parce que dessous il y a quelque chose. Et quand c'est quelqu'un d'autre qui essaye de m'en convaincre, je me dis que ça serait plus simple si la personne juste écoutait ce qu'elle ressent. Pas forcément plus facile pour elle, mais plus simple et clair pour les autres. Et au moins on se tricote pas le cerveau avec des grandes idées, qui sont la traduction compliqué de plein de sentiments et de besoins qui ont besoin d'être entendus et accueillis. 

    Après chacun fait ce qu'il veut, et ceux qui veulent faire des théories, ma foi, qu'ils en fassent, du moment qu'ils viennent pas m'emmerder avec. 

    Le problème c'est les injonctions. 

    Il y a des injonctions partout je trouve. Faites ci faites ça, c'est le mieux, c'est miracle, "non mais je vous le DIS !!!!!". 

    Et le livre dont je parlais, son titre, en plein milieu de la couverture, c'était juste une énorme injonction. 

    Elle partait peut-être d'une intention sincère et même pas vraiment "injonctive" au fond, seulement c'est ça qui était écrit. FAITES CA et PUIS CA. 

    Le pire c'est que si ça se trouve l'auteur n'avait pas écrit ce titre-là, c'est son co.ard d'éditeur qui pour des raisons de marketing lui a dit "non mais tu sais ton truc c'est pas assez choc, je vais te faire un titre choc moi tu vas voir, PAF". Voilà. PAF. 

    Enfin le ton du livre était aussi assez PAF. Donc c'est peut-être pas que l'éditeur. 

    Donc ben moi, PAF, j'ai pris le bouquin et je l'ai foutu à donner sans en avoir lu une ligne de plus. 

    Ce qu'il disait je l'avais déjà expérimenté par moi-même. Ce que j'aurais aimé c'est pouvoir me connecter à ça et retrouver ce lien profond avec le fait que dans la spiritualité je n'étais pas la seule à ressentir ce besoin de simplicité et de ne pas tout le temps tout contrôler pour faire semblant qu'on est un super bouddha ou qu'on va le devenir..... 

    On ne peut pas se connecter à une injonction à moins d'accepter de se balancer à soi des injonctions, et dès lors qu'on fait ça, on se coupe de cette partie tendre de soi, douce, ouverte, qui nous nourrit et nous écoute justement, en douceur et cherche avec nous les réponses. 

    On n'est pas des gamins, ni des soldats au garde à vous, ni des imbéciles de mauvaise volonté à qui il faut claquer une "vérité" dans la gueule bien fort parce que sinon hein.... personne va l'entendre !!! 

    Nous sommes au fond de nous des êtres libres. 

    Cette liberté peut nous sauver de bien des choses, et elle est un des fondements du changement (au sens large et sans sous-entendre que "il faut changer parce qu'on n'est pas bien comme on est"), du fait d'oser prendre des décisions, choisir de faire quelque chose pour soi, d'écouter sa propre voix, ses tripes, d'oser se connecter à soi même si on sait pas trop "ce que c'est" ni ce qui se passe ni comment on va faire, d'oser le doute aussi, ...... on n'encourage pas la liberté des gens en leur balançant des ordres, c'est un non-sens puisque l'ordre est exactement le contraire de la liberté. 

    Il y a des contextes où, ma foi, pourquoi pas donner des ordres ou balancer des injonctions, je n'ai pas d'avis là-dessus et je n'ai pas à en avoir je connais pas tout. Je suppose que dans l'armée par exemple, le mode persuasif vas y mon chéri écoute ton ressenti, euh..... selon la situation, hum, il va pas trop être adapté quoi. 

    Mais là je parle d'un domaine où la liberté est un des éléments fondamentaux. Et d'ailleurs, pour finir cet article qui ne devait pas être si long je me suis laissée emporter :p, il y a même des gourous de pacotille qui sont quand même capables de vous dire de manière bien sèche "mais SOIS LIBRE bon sang !!". 

    Ben oui, c'est sûr que là tout de suite, je sens que tu encourages ma liberté, vraiment c'est flagrant..... et tellement cohérent..... con.ard !

    Mes cliques, mes claques, et youpi youpla, je m'en va. 

    L'escargot-libre-va-fan-culo


  • Ouf

    L'escargot hier a beaucoup écrit. Fatigué. Un peu soulagé. Bleu ciel. 

    Aujourd'hui, il fait soleil un peu voilé et froid. 

    Les vacances laissent du temps pour écrire. L'écriture agite un peu. 

    Faut laisser poser, un peu. 

    Ecargot-calme sur son radeau, la mer clapote, au soleil. 

    Uf. 


  • Le jugement est destructeur. On le sent bien quand on s'en prend un dans la gueule. Surtout quand ça touche quelque chose d'important pour soi, auquel on tient, ou une qualité, un "état", une "essence", je ne sais pas comment le dire autrement, qui fait qu'on est nous, ou qui manifeste un élan profond. 

    Le jugement la plupart du temps est dégueulasse, c'est à ça qu'on reconnaît un jugement.... ce n'est pas une vérité, c'est juste une certitude extérieure qui prétend décrire la personne ("tu es comme ça", "tu fais ci et ça", ....). Parfois c'est gras mais direct, franco, "putain t'es vraiment con !". Parfois c'est dégoulinant et pas franc, "tu réagis mal à ce que je te dis je pense que tu as tel problème". 

    Beurk. Pardonnez-moi deux minutes je vais vomir. 

    Bref. 

    L'auto-jugement est identique mais tourné contre soi. 

    Et c'est pire quand on se juge de s'auto-juger, parce que ça tourne en boucle......

    Pour ma part je n'ai trouvé que l'empathie qui sorte de ça, c'est à dire une fois qu'on a entendu le jugement (parfois ce n'est pas si évident, ça "passe" vite, et parfois il s'agit de jugements tellement anciens, ancrés, qui ont été induits (comme la petite toupie dans Inception, oui oui, induits comme on induit une idée étrangère dans l'esprit de quelqu'un), qu'on ne s'en rend pas compte. Le "je suis vraiment une merde", qui passe à toute vitesse dans un coin de la tête et sur lequel on ne tique pas, même si on se recroqueville à l'intérieur ; celui qui vient du fond des âges de notre vie, celui-là le jour où on le voit enfin passer, et où on peut "lui parler", alors, on a gagné quelque chose, déjà. 

    L'empathie consiste pour moi à écouter la part de soi qui émet le jugement, sans préjugé, sans a priori sur ce qu'il peut y avoir dessous. 

    Parfois on sent que c'est pas une part de soi, c'est la voix de quelqu'un d'autre, alors il y a un travail de soin à faire parce que cette personne a un impact qui nous empêche d'être simplement paisible, serein, peinard en soi. 

    Mais parfois c'est une part de soi même si elle s'exprime de manière hard. Alors on peut faire la démarche de l'écouter. 

    Ca demande un peu de savoir-faire, et aussi de bonne volonté, simplement. Et de l'énergie, et de se sentir stable le plus possible soi-même. La conviction là-dedans, et c'est beaucoup plus facile avec une part de soi qu'avec une personne extérieure (pour ma part avec les personnes extérieures, j'essaye même pas, j'ai essayé la bienveillance à tout cran, ça m'a pas fait du bien du tout, donc j'ai lâché l'affaire et j'écoute mes tripes), donc une conviction que cette part de soi exprime des besoins profonds, des sentiments sans doute difficiles, et en tout cas authentiques, qui ont le droit de s'exprimer, mais qu'il faut "traduire" c'est à dire ramener à leur état premier de sentiment et de besoin, pour que ça soit audible d'une part, et parce que ça soulage d'autre part !

    Je ne sais jamais ce que je vais trouver quand je fais ça, parfois entre le jugement de départ et la réalité sous-jacente il y a un monde en apparence d'écart. Peu importe au final. Régulièrement en revanche ce que j'ai pu observer pour moi, c'est que sous des "petits" jugements comme ça, se révèlent souvent d'énormes blessures ou d'énormes besoins à entendre, qui permettent d'aller mieux. Parce qu'on ouvre une porte de plus en soi, pour entendre qui on est, ce qu'on a vécu ou ce qu'on a besoin de vivre. Pour moi c'est toujours un cadeau quand la porte s'ouvre même si (ou surtout si !) parfois ça a pu engendrer un travail qui s'est étendu sur des jours. Parfois ça a demandé une patience immense pour laisser les choses se vivre à leur rythme, parce que dans la guérison on ne peut pas faire acte de volonté, si ce n'est sur son propre choix d'écouter, d'entendre, de laisser être, et d'accompagner. (Enfin même là, il faut aussi garder de la douceur pour soi et ne pas perdre ses forces à s'obliger à quoi que ce soit). Bref, c'est une histoire de dosage, et en fait d'écoute, comme "toujours", pour moi. 

    J'espère que cette petite explication pourra aider des personnes. Si ce n'est pas clair, ou si quelqu'un veut approfondir, n'hésitez pas à le dire en commentaire, même si je ne suis experte en rien du tout et je ne détiens aucune "technique" quelle qu'elle soit. Juste j'expérimente en moi l'empathie et l'écoute profonde, et je peux partager ça si cela peut aider. 

    J'ai vécu pour ma part des enfers d'auto-jugements, des auto-jugements qui se croisaient, sur-enchérissaient, dont je n'arrivais plus à sortir, qui se mélangeaient avec des voix de mon passé, de véritables jugements dégueulasses qu'on m'avait balancés, je ne savais plus comment m'en sortir et je peux témoigner que c'est un cauchemar à vivre, qu'on ne peut plus ni s'écouter, ni se faire confiance, qu'on ne sait plus quoi croire, ni quoi penser, c'est juste une horreur. Revenir au ressenti a été pour moi la sauvegarde. Et toujours toujours coller au ressenti, pour que la vérité sorte. La vraie. Celle de moi, sur moi, une vérité empathique non pas sur le monde ou les autres ou sur moi, mais de ressentis, de besoins, d'amour, de douceur, de respect, de valeurs profondes qui reprennent leur place et qui apportent du soutien, de la confiance, qui reconstruisent. 

     


  • Les gens ont-ils une "fonction" dans notre vie ? les événements ont-ils une "fonction", un peu comme si des choses arrivaient "pour que ça nous fasse faire ci ou ça" ? 

    Je ne crois pas et je m'insurge complètement contre cette idée. Parce que déjà je veux vivre en paix, et que ça ressemble à ces idées new age ou déclinées des mauvais côtés de la religion, permettant de relativiser les épreuves qu'on se prend dans la gueule au nom de "ça m'a servi à comprendre ça". 

    Pourquoi je m'érige contre ça, simplement parce qu'il n'y en pas besoin pour avancer. Je crois au chemin de l'empathie et de la douceur, parce que je le vis. Et je vois bien, dans mon vécu intérieur, que ça marche très bien aussi de contacter ou prendre conscience de ses blessures par la simple écoute. Y'a pas besoin de croiser deux psychopathes, trois pervers narcissiques, et en dessert quelques "potes" psycho-rigides-blindés pour comprendre qu'on a besoin de ci ou de ça, qu'on est fragile sur ce point, ou tel autre, etc. 

    Je suis en colère contre ces idées, elles me gonflent, parce qu'elles véhiculent de la dureté comme si c'était utile, nécessaire, un peu comme le "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, hu hu hu...." (entendre un rire caverneux en mode Terminator-Thriller-warrior). 

    Ca me fait chier ces idées à la c.n. Parfois certaines épreuves réveillent quelque chose, ouvrent une grande faille et déclenchent un grand changement. Ok. Mais certaines épreuves sont juste débiles, on pouvait clairement vivre sans, et même si on peut en tirer quelque chose, premièrement c'est peut-être quelque chose dont on se serait très bien passé (genre "savoir survivre à un pervers narcissique", c'est vraiment un élément essentiel au bonheur ? vraiment ? ), deuxièmement on les aurait peut-être trouvées autrement si au lieu de prendre une grosse claque de plus, on avait eu la paix, le temps, le calme, permettant de prendre soin de soi, de s'écouter, et donc d'entendre. 

    Je m'écoute. Beaucoup. D'abord je n'ai pas eu trop le choix. Ensuite, j'aime ça, parce que ça fait du bien, ça fait grandir et ça harmonise l'espace intérieur. Les coups de pied au cul ne sont pas indispensables et ne sont certainement les seuls moyens de se comprendre et s'entendre. 

    Je m'insurge, vraiment, contre cette idée, qui fait aussi que l'on se prend dans la gueule des trucs comme ça desfois quand on va très mal, et alors qu'on a besoin d'empathie. 

    Bref, ça fait partie de toutes ces généralités que j'ai foutues aux chiottes quand j'ai entendu la force de certitude et de ras le bol en moi qui disait que j'en avais plein le c.l de tous ces principes mentaux sur la vie, et que ce qui m'intéressait c'était juste la réalité, simple, aussi crue soit-elle parfois, mais simple, juste simple, et pas enrobée d'idées qui rationalisent et généralisent. 

     


  • Je trouve qu'il n'est pas toujours facile de savoir quand il faut s'affirmer, ni même parfois ce que signifie "s'affirmer". 

    S'affirmer, affirmer, je n'ai pas mis dans les catégories "Relations", parce que je ne suis pas sûre en fait que s'affirmer soit une question liée réellement aux relations, et à la relation. Je veux dire par exemple ceci : parfois s'affirmer c'est s'éloigner, prendre de la distance, prendre du champ, du recul, se préserver ou poser son espace parce qu'on ne veut pas être en relation avec ce que véhicule l'autre. Dans ce cas, il est peut-être question de "relation" mais c'est vraiment au sens large et un peu théorique, parce qu'en fait c'est surtout de non-relation et d'espace à soi qu'il s'agit. 

    Et globalement, je me demande si s'affirmer n'est pas une question autour de son espace, son intégrité, et cela en présence ou non de la personne éventuellement "concernée" par le sujet (ou de la situation concernée). 

    Il a pu m'arriver et encore aujourd'hui tant que certaines blessures ne sont pas guéries, de devoir m'affirmer intérieurement et repousser des choses qu'on m'a balancées il y a des années de ça et qui écrasent encore des parts de moi. Je m'affirme alors, et pourtant ces relations ont cessé et ne reprendront pas. 

    Dans le présent cela n'est pas simple en relation non plus, parce que s'affirmer ne débouche pas automatiquement sur une résolution, et parfois on peut s'affirmer mille ans, on ne sera ni entendu ni même considéré. Parfois s'affirmer va entretenir un lien qu'il vaudrait mieux abandonner parce qu'il ne donne rien de bon, et que l'autre se fout complètement de ce que l'on veut et d'entretenir une relation équilibrée. (pour des raisons qui peuvent être très diverses, et ce n'est pas vraiment l'objet d'en discuter ici vu l'ampleur du sujet sans doute....)

    S'affirmer ce n'est pas écraser l'autre, mais ce n'est pas non plus se laisser écraser sous prétexte de "ne pas trop s'imposer". 

    "Je suis moi, et dans "moi" il y a ça (objet de l'affirmation à ce moment-là) et "ça" n'est pas négociable". 

    L'intégrité est quelque chose d'entier, comme son nom l'indique, et ne peut pas être coupée en deux. 





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