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    Je me demande si parfois nous n'avons pas besoin de trouver nos propres mots.

    Je trouve que l'industrie du développement personnel ne laisse pas beaucoup, ou pas du tout, de place à la liberté.

    Je trouve que globalement ça va très vite, trop vite, conclusions hâtives, associations d'idées ou interprétations à l'emporte-pièces. Ca en emporte des "pièces", ça, sans aucun doute, des morceaux de réflexion, des pans profonds de compréhension, des chemins intérieurs d'écoute et de perception sans certitude ou "point final".

    On a l'impression que finalement ça les emmerde tous ces gens de s'écouter vraiment, et de parler d'intériorité. En fait ils semblent faire comme partout, jusque dans l'industrie la plus terre à terre qui soit : chercher des solutions rapides, simples, pas chiantes ni coûteuses, et qui rapportent beaucoup et tout de suite, au moindre problème, à la moindre anicroche dans le "bon déroulement comme on voudrait", ça va chercher des phrases toutes faites, des pseudo-solutions généralisantes. Si avec une seule phrase on pouvait réduire toute la vie et se sentir toujours en paix, pas vrai ?

    Mais ça ne marche pas.

    La vie vit. Et autour de soi desfois c'est pas très, ou pas du tout, marrant ni facile. Et y'a pas de phrase qui peut faire arrêter ça ou éviter ce qu'on ressent par rapport à ça. A moins de faire des raccourcis rapides, tout éluder, ne plus rien écouter et finalement ne plus rien entendre.

    Je pense que nous avons peut-être besoin parfois de trouver nos propres mots. Quitte à les inventer peut-être ? Ceux qui ne sont pas prédéfinis, préformatés, empreints de tellement de jugements préimprimés ou de mélanges de tout et tout le monde.

    Au risque d'affirmer trop radicalement quelque chose, au risque que ça heurte quelqu'un, alors que j'essaye généralement de respecter les besoins des gens, après tout chacun poursuit la quête qu'il souhaite, au risque de ça, pour une fois : je pense qu'il est beaucoup plus important d'être soi, que d'être "toujours calme" ou "toujours comme ceci ou cela" ou même "se sentir toujours bien et être toujours content".

    Parfois on est remué. Et alors ?

    Souvent on est touché. Et alors ?

    On peut avoir besoin de calme, de paix, comme d'un tas d'autres choses. Je ne suis pas la dernière à aimer le calme, certainement pas.

    Mais écraser tout le reste avec ça, vouloir tout lisser, jusqu'à rejeter implacablement tout ce qui fait la moindre vague ? Vraiment ?

    Et il reste quoi à la fin, de soi, sincèrement et authentiquement ?

    L'escargot-plik